Escape Game du papetier : Au fil du projet

L'Escape Game est présenté, les modalités du jeu sont expliquées par les élèves ayant déjà joué.

Le livret est distribué à chaque élève, les missions sont lues et les apprentissages nécessaires pour les relever sont listées.

Par le biais d'un questionnaire, recueil des représentations des élèves.

Dans la classe du test :

• la majorité des élèves savaient que le bois est le principal matériau constituant le papier,
• Les 2/3 savaient qu'il a été inventé en Chine,
• Sur les autres questions les réponses sont partagées,
• Peu de proposition sur les sortes de papier.

En trois temps les élèves vont fabriquer du papier recyclé. Les délais de trempage et de séchage permettent de mener des investigations documentaires sur l'histoire du papier à l'aide de sites divers et à la suite de la projection de la du dessin animé du site Une toute autre histoire :

Les élèves renseignent la frise chronologique.

Le matériel nécessaire à la fabrication est détaillé dans la mallette du projet. Nous avons utilisé des formes (cadres + tamis) commercialisées par Opitec. Le format A5 est plus facile à manipuler, demande des bassines moins grandes et moins de pâte à papier.

Il est aussi possible de fabriquer soi-même ces formes soit à partir de tasseaux et de grillage à garde-manger métallique ou plastique que l'on trouve dans les grandes surfaces de bricolage, soit à partir de cadres (pour encadrement)  achetés dans les grandes surfaces de décoration.

Chaque groupe a en charge un des thèmes définis par un questionnement collectif.

A l'aide de sites à consulter, du Mag du papier et de quelques ouvrages documentaires les élèves trouvent les informations nécessaires à leur thème.

Textes bruts, illustrations, et tableaux de données sont regroupés dans un dossier.

Après l'observation de plusieurs affiches documentaires, les caractéristiques d'une affiche documentaire sont listés.

https://lepetitquotidien.playbacpresse.fr/exposes-detail/lepq/le-soleil

Des maquettes des affiches analysées sont réalisées avec un code couleur permettant de distinguer les différents éléments.

Une affiche rédigée collectivement structure les apprentissages.

Chaque groupe réalise la maquette de son affiche en respectant les caractéristiques d'une affiche.

A partir de données sur les forêts et l'industrie papetière les élèves apprennent à lire des graphiques : courbes, diagrammes en barres, diagrammes circulaires.

Chaque groupe  choisit la forme du graphique qui permettra aux lecteurs de mieux comprendre les données correspondantes à leur thèmes.

Chaque groupe s'organise pour tracer son ou ses graphiques.

Les affiches maquettées lors de la mission précédente sont réalisées.

Les textes bruts ont été corrigés entre temps, les illustrations demandées imprimées et les graphiques tracés lors de l'étape précédente.

Après lecture de la mission, les élèves font un test d'écriture à la plume sur leurs premières feuilles. Le constat du côté "buvard" de ces feuilles est fait.

A l'aide de leurs connaissances, de leurs idées et des indices se trouvant soit dans le dessin animé soit dans le magazine les élèves émettent des hypothèses sur la façon de modifier soit la fabrication soit la pâte pour réussir cette dernière mission.

Chaque groupe est chargé d'une expérimentation.

Chaque groupe l'hypothèse qui leur a été confiée.

Une fois les feuilles sèches, elles sont testées pour l'écriture à la plume.

Les tests sont analysés et un bilan des hypothèses est rédigé.

Les sources documentaires permet de donner quelques explications aux résultats.

La dernière énigme résolue, le coffre est ouvert et la récompense dévoilée.

Ce sont les crayons à papier qui ont eu le plus de succès.

Les questionnaires de la première séance sont redistribués et les élèves à l'aide d'un stylo d'une couleur différentes modifient ou non leurs premières réponses.

Le seul élève qui ne savait pas que le bois était le matériau de base, le sait maintenant.

Deux élèves pensent toujours après le projet que la France est le pays de l’invention du papier, tous les autres savent après le projet que c’est la Chine. Chauvinisme ?

Peu d’élèves changent de représentations et ceux qui pensent que dans un arbre on ne fabrique que 500 feuilles restent très nombreux.

Le visite de l'exposition n'a pas encore été faite de façon approfondie, voir si cette représentation erronée persistera après la visite.

Seuls trois élèves pensent encore que le papier se recycle indéfiniment mais entre 5 et 10 cycles de recyclage,  la majorité n’est pas fixée. Là encore la visite leur donnera peut-être la réponse exacte (10)

Le fait d’avoir fabriqué a fait évoluer les représentations de la majorité des élèves.

Encore beaucoup d’indécision et le nombre d’élèves qui pensent que la fabrication n’est pas polluante est encore important.